Pour le dernier concert
dirigé par Jan Sosinski à l’occasion de la fête de la
Réformation organisée par le Consistoire réformé de Mulhouse,
le programme est entièrement consacré au célèbre compositeur
norvégien, Edvard Grieg, dont la notoriété est notamment due à un
grand sens du lyrisme et de la mélodie.
Natasa Bekcic Andric |
La Suite Holberg est une
suite musicale en cinq mouvements écrite afin de célébrer le
bicentenaire de la naissance du dramaturge et auteur danois Ludvig
Holberg. Quoique composée à l'origine comme une œuvre pour piano,
la version la plus célèbre de nos jours est l'arrangement pour
orchestre à cordes fait par Grieg en personne. On remarquera sans
difficulté les analogies entre cette musique et certaines suites
baroques de Bach, contemporain de Holberg, ainsi que les accents
folkloriques particulièrement présents dans le rigaudon, essentiels
dans l'œuvre de Grieg.
Le Concerto pour piano op.
16, œuvre de jeunesse, fait partie du répertoire incontournable des
pianistes-concertistes déjà du temps de Grieg. Franz Liszt
l’appréciait comme le public, certainement en raison de son
lyrisme où la virtuosité est présente sans être gratuite, et au
service d’une expression spontanée. Souvent comparé à celui de
Schumann qui est dans la même tonalité, il forme avec lui un duo
représentatif de l’art pianistique de la période romantique.
La soliste Natasa Bekcic
Andric, jeune pianiste d’origine serbe, est à découvrir absolument
! Récompensée par de nombreux prix nationaux et internationaux dans
son pays, elle obtient un Master en piano, en musique de chambre avec
« Grande Distinction », et un Postmaster à Bruxelles.
Après un parcours en Ex-Yougoslavie, elle s’installe en France où
elle poursuit sa carrière d’enseignante et de musicienne. Elle se
produit en récital et en musique de chambre en France, Belgique,
Autriche, Serbie et Croatie.
En
1874, à la demande du dramaturge norvégien Henrik Ibsen, Edvard
Grieg compose une musique de scène pour la pièce de théâtre Peer
Gynt. La forme opéra a été délaissée depuis, mais les deux
suites pour orchestre qui en sont tirées obtiennent un succès
considérable en tant que musique de concert. C’est la première
suite qui terminera celui-ci. Organisée comme une symphonie, elle
réunit des passages des actes II, III et IV tout en reprenant les
grandes étapes dramatiques de la pièce. Le matin fait office
d’ouverture, la mort d’Ase est d’un caractère dramatique, La
danse d’Anitra, un divertissement, et Dans la Halle du roi de la
montagne conclut sous forme d’un final paroxystique.
Y
aller :
Dimanche
25 octobre à 17h au temple Saint-Étienne de Mulhouse Place de la
Réunion
Entrée
libre - Plateau
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