L'orchestre symphonique de l’université de Leeds (Grande-Bretagne) nous propose un monument du répertoire avec la symphonie n°7 de Dvořák.
Certes moins connue que celle dite du « Nouveau monde », cette symphonie est essentielle pour comprendre l'œuvre de Dvořák, c'est la seule qui lui ait été commandée, qui plus est par la Royal Philarmonic Society de Londres également commanditaire de la 9e de Beethoven. L'enjeu pour le compositeur tchèque était précisément de rester cantonné ou non dans le style bohème qui le rendait populaire ou proposer une composition plus universelle. L'alternative étant de rester un compositeur folklorique ou d'accéder à une véritable reconnaissance. Pari réussi avec ce mixte parfait entre l'expression tchèque et un romantisme très proche de Brahms.
En ouverture, deux très belles compositions, l'ouverture de « Helios » où le compositeur danois Carl Nielsen a voulu traduire musicalement le lever et le coucher de soleil sur la mer Égée et le Concerto pour trompette de Henri Tomasi, un concerto particulièrement enjoué, presque ludique où le compositeur d'origine corse donne à entendre les accents de la méditerranée. Un concert ensoleillé en ce mois de juin.
Temple Saint-Étienne, jeudi 7 juin, 20h30, entrée libre, plateau.
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