Samedi 30 novembre, 17h, entrée libre, plateau
Concert PARADISUM
Chœur de l’Académie Schweitzer
Dir. Cyril Pallaud
Le Chœur de l’Académie Schweitzer,
nouvel ensemble vocal strasbourgeois semi-professionnel en résidence
en l’église Saint-Guillaume de Strasbourg, placé sous la
direction de Cyril Pallaud vous propose sa nouvelle production,
Paradisum.
Dans le cadre de sa nomination en
qualité de nouvel organiste titulaire de l’église Saint-Guillaume
de Strasbourg, Cyril Pallaud (directeur musical de l’Orchestre de
Chambre de Colmar et Prix Talent d’Avenir 2011 de la Fond’Action
Alsace) vient de fonder le Chœur de l’Académie Schweitzer, en
hommage à celui qui fut – entre autre – organiste de ce lieu
strasbourgeois éminemment célèbre, avec pour mission première la
diffusion et la valorisation de la musique sacrée.
« Devenir le nouveau titulaire de
Saint-Guillaume, à la suite d’illustres musiciens – tel Ernest
Münch, directeur du Conservatoire et père de l’immense chef
d’orchestre Charles Munch est un honneur immense et une
responsabilité. »
Une visée humaniste
Composé de 16 chanteurs spécialisés
dans le répertoire sacré a cappella alliant chanteurs
pré-professionnels (étudiants et jeunes artistes en cours de
formation) et professionnels, le chœur se veut à l’image d’Albert
Schweitzer, du répertoire musical qu’il a défendu, analysé et
joué toute sa vie ; de sa passion pour le chant, accompagnant
lui-même les choeurs de St-Guillaume ; de sa double carrière
de médecin et musicien, le choeur accueillant des chanteurs
confirmés ayant également d'autres facettes et de ses
fonctions de pédagogue à l’université, le chœur accueillant
des étudiants et jeunes artistes.
« Le nom de Saint-Guillaume est
indubitablement attaché à la Musique Sacrée. Il était pour moi
alors évident de fonder un Ensemble Vocal dont la mission serait
tant l’interprétation de ce répertoire spécifique que
l’accompagnement des jeunes chanteurs professionnels et
pré-professionnels. »
PARADISUM
La Musique est alors une clef, ouvrant
– d’abord, notre mémoire, mémoire du temps qui passe, mémoire
des odeurs, des situations et enfin des émotions. Elle est clef du
paradis et clef de notre paradis perdu, porte vers un infini que nous
pouvons alors, telle une réalité devenue soudainement palpable,
toucher du doigt.
L’Art du fugace qu’est celui des
muses d’Apollon possède ainsi un pouvoir suggestif exceptionnel.
S’il fait résonner de mille feux notre mémoire, à nouveau
ouverte tel un Livre que l’on peut parcourir, il entre-ouvre la
porte d’un Imaginaire devenu réel. La clef devient alors clef de
lecture, qui telle la Lectio Divina de St-Thomas-d’Aquin nous
permet d’entrevoir symboles et allégories, métaphores et
paraboles.
Laissez vous enchanter, St-Pierre vous
laisse entrer !
Les portes du Paradis
Musique et rites sacrés sont
indubitablement consubstantiels : pour preuve, les premières
cérémonies furent, dès les origines, accompagnées de rythmes et
de chants, véritables catalyseurs de transcendance facilitant une
mise au diapason, une syntonie des participants. Devenues, à la
Renaissance et grâce à l’invention de l’écriture musicale, de
véritables architectures sonores, les œuvres musicales furent alors
considérées par leurs créateurs comme des clefs d’accès à un
autre monde. Véritable commentaire des textes sacrés dont elle
devenait l’allégorie, la Musique tissa un lien entre Liturgie
céleste et terrestre, un lien infime, tenu, mais inaltérable entre
esprit et matière touchant, dès lors, à notre part d’ineffable.
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