Un téléphone, une femme dont on
ignore le nom, et un homme qu’on n’entendra ni ne verra…C’est
la rupture, terrifiante pour Elle qui ne vivait qu’à travers Lui
Francis Poulenc a utilisé le texte de
la pièce en un acte de son ami Jean Cocteau « La Voix
Humaine », et composé une tragédie lyrique pour voix de femme
et orchestre symphonique. Il en a lui-même transcrit la version
orchestrale pour le piano, c’est celle que nous vous présentons
ici.
En première partie, avant le drame, un
peu de légèreté, avec des lectures de textes de Cocteau, des
mélodies et des œuvres pour piano de Poulenc.
Le regard du metteur en scène :
« L’être humain est une nuit
et le travail de l’artiste consiste à mettre cette nuit en plein
jour. » (Jean Cocteau)
Lui, on ne le voit pas, on ne l’entend
pas.
Elle, sentant venir la rupture, veut
prolonger ces instants.
L’animal est blessé, mais le cœur
bat.
Au fil du temps, l’objet-téléphone
acquiert une présence étonnante : celle de l’autre. Il
devient « protagoniste ».
Le texte magnifique, fait d’éléments
ordinaires, quotidiens, quelquefois dérisoires, nous fait sentir ce
qui n’est pas dit.
Jean Cocteau pensait que la musique,
écrite par Francis Poulenc, avait donné à cette tragédie ce qui
lui manquait.
Daniel Dupont, metteur en scène
avec Armela Fortuna, soprano et
Claudine Meyer, pianiste
Dimanche 30 septembre, 17h, entrée
libre, plateau au profit de SOS Amitiés
LA VOIX HUMAINE
Musique de Francis Poulenc
Texte de Jean Cocteau
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