Heure Musicale : Osolomio

l'historique photographie de
l'Orchestre à Spectres St Étienne-Réunion/Mulhouse le 21 septembre 2013

Samedi 21 septembre à 17h

"Osolomio"

Entrée libre plateau

Une Heure Musicale tourbillonnante, virevoltante, insolite menée et conduite avec art par Patrick Osowiecki, musicien redonnant vie aux mandolines de toutes factures, de tous pays. Pédagogue, compositeur, improvisateur, membre des ensembles Geranium et Melonious quartet, il a également imaginé et conduit l'aventure des Mandolines Buissonnières avec l'ensemble de Lutterbach pendant de nombreuses années. Pour Osolomio  cela commence il y a une quarantaine d'années où enfant encore il doit réparer une vielle guitare pour pouvoir en jouer. Est né sans le savoir ce qu'est aujourd'hui  l'Orchestre à Spectres, imaginaire et précurseur. Alors s'est ainsi en mouvement un manège d'instruments de toutes sortes. C'était avant que les mandolines ne se bousculent dans cette Cour des Miracles des instruments égarés, abandonnés et que ne commence la véritable Aventure Orchspectrale et ses méli-mélo de passe-plectrailles. 

Ce samedi, dans un programme intitulé PericulOSOsporgersi, sonneront quelques Spectres, les vielles gamelles, des éclopines, et mancholes. Il y a celles qu'on lui tendait en lui disant"tu prends ou je benne". Celles-là, il les a opérées, soignées, bichonnées. Il y a en d'autres, plus coquettes, qu'on lui a confiées pour les faire jouer. Intarissable à propos de ses mandolines, Patrick Osowiecki nous confie: "Elles ont toutes, plus souvent qu'à leur tour, joué du théâtre, fait chanter des enfants. Et des enfants, beaucoup d'enfants en ont joué. Et comment que les Spectrines et Spectroles se la jouent starlettes quand elles posent à la photo, elles se font leur cinoche. Et se prêtent au jeu des expérimentations, de toute sorte. C'est la règle, chut.....c'est entre nous. On s'amuse un peu quoi ! Mais aussi et c'est le cœur de la chose, surtout les laisser faire. On leur cloue le bec depuis assez longtemps, laissons-leur la parole, laissons-leur les sons, laissons les, elles, jouer avec. Certaines n'avaient presque plus de voix, d'autres l'avaient perdue. D'autres encore ne savaient plus, ou n'osaient plus. C'est "mission de chevalier plectrant" que de leur rendre la voix pour qu'elles nous chantent ce qu'elle ont sur les chœurs, plutôt que ce qu'elles devaient parfois chanter à contre chœur. Impossible aussi de les emmener toutes et la sélection va être difficile tant d'interminables discussions précèdent chaque sortie ! Elles font leur jalouses..."