Vendredi 29 mars, 17h, « Les sept paroles du Christ en croix », Josef Haydn, concert spirituel du Chant Sacré pour le Vendredi saint. Entrée libre, plateau.
En 1796, Haydn, à soixante-quatre ans, est célèbre dans
toute l’Europe lorsqu’il compose son oratorio « Les sept dernières Paroles de
Notre Sauveur en Croix », une œuvre qui l’habite depuis plus de dix ans, et
dont il a déjà produit plusieurs versions instrumentales.
L’orchestre ici conserve un rôle de premier plan. Cependant
ce sont les voix qui porteront les ultimes paroles du Christ, au cours des sept
«sonates » qui les évoquent.
Chacune de ces paroles (tirées des évangiles) est d’abord psalmodiée par le chœur sous la forme d’un choral dépouillé, avant d’être développée et commentée.
Comme le veut l’esthétique de l’époque, le texte met en mots le contenu émotionnel d’une musique « qui parle ». Les voix solistes et celles du chœur se répondent, s’imbriquent. Haydn crée d’emblée une atmosphère de souffrance et d’émotion par des rythmes pointés, acérés, des intervalles semblables à des cris, de nombreuses modulations.
Enfin, de violents chromatismes évoquent le tremblement de terre qui clôt de manière aussi abrupte que tragique cette œuvre singulière, complexe, déjà pré-romantique et qui illustre avec une inventivité étonnante un discours où s’exprime avant tout le sentiment.
Françoise Wurtz
Chacune de ces paroles (tirées des évangiles) est d’abord psalmodiée par le chœur sous la forme d’un choral dépouillé, avant d’être développée et commentée.
Comme le veut l’esthétique de l’époque, le texte met en mots le contenu émotionnel d’une musique « qui parle ». Les voix solistes et celles du chœur se répondent, s’imbriquent. Haydn crée d’emblée une atmosphère de souffrance et d’émotion par des rythmes pointés, acérés, des intervalles semblables à des cris, de nombreuses modulations.
Enfin, de violents chromatismes évoquent le tremblement de terre qui clôt de manière aussi abrupte que tragique cette œuvre singulière, complexe, déjà pré-romantique et qui illustre avec une inventivité étonnante un discours où s’exprime avant tout le sentiment.
Françoise Wurtz
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