Concert de la Réformation


Avec le Collegium Musicum de Mulhouse

Temple Saint-Étienne – Place de la Réunion - Dimanche 21 octobre à 17h – entrée libre - plateau

Le violoncelle sera à l’honneur lors du concert de la Réformation donné par l’orchestre du Collegium Musicum de Mulhouse dirigé par Jan Sosinski, sur l'invitation de l’Eglise réformée de Mulhouse.
Violoncelle solo de l'Orchestre symphonique de Mulhouse et professeur au Conservatoire de Colmar depuis 2005, Urmas Tammik n'a pas hésité à apporter une nouvelle fois sa collaboration à l'orchestre du Collegium Musicum, pour interpréter cette fois le splendide Concerto pour violoncelle en la mineur de Camille Saint-Saëns ainsi qu'une œuvre de jeunesse de Richard Strauss.

Un programme séduisant et varié qui ravira un large public !




Lauréat de plusieurs grands prix internationaux, (Premier Prix au Concours National d’Estonie, Lauréat au Concours International « Tchaïkovski », Premier Prix  au Concours International « Nicanor Zabaleta » de San Sebastián, Espagne) Urmas Tammik a mené une intense carrière de concertiste international dans toute l'ancienne URSS, en Allemagne, Autriche, - avec les plus grands orchestres, ainsi qu'en duo ou quatuor. 

Peu de compositeurs ont écrit autant et si bien dans leur jeunesse que Richard Strauss. La Romance pour violoncelle et orchestre en Fa Majeur de 1883 montre un mélodiste inventif, un fin (maître) orchestrateur, et une esthétique musicale bien particulière que l'on retrouvera dans les opéras ultérieurs, notamment Le Chevalier à la Rose. Disparue du répertoire pendant plus de 100 ans, la Romance, perle de l'ère romantique, commence enfin à être connue à nouveau.

Musicien prodige d'une rare précocité, brillant improvisateur et détenteur d'une vaste culture musicale, Camille Saint-Saëns veut doter la France des lettres de noblesse d'une "musique pure", sérieuse et de qualité. Son Concerto pour violoncelle montre à la fois une apparente facilité d'écriture et une grande mobilité rythmique. Avec des airs de baroque, c'est une musique ardente, chantante, endiablée même, mais limpide, sans drame, sans romantisme.

La deuxième partie du concert sera dédiée à une des dernières symphonies de Mozart : la Symphonie en do Majeur n°36 écrite à Linz en seulement quatre jours, qui est (clairement l'œuvre de cette forme la plus belle que Mozart ait écrite jusque-là,) un véritable chef-d'œuvre. L'inspiration du compositeur tient du miracle : elle naît d'une eau jaillissante et naturelle, qui allie comme Fragonard en peinture la pureté du sentiment et son intensité immédiate: richesse des mélodies, vitalité rythmique auxquelles répond la noblesse et l'élégance de l'écriture.


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