Festival de l'Avent Noël




Notre programme du Festival de l'Avent est en ligne, retrouver notre brochure 2012 ou l'ensemble du programme en version pdf

Célébrer Noël avec le Chant Sacré


Célébrer Noël en musique avec le Chant Sacré

Pour clore en beauté le festival de l’avent au temple Saint-Étienne de Mulhouse, les chœur et orchestre du Chant Sacré célèbrent la nativité avec l’extraordinaire Magnificat de Jean-Sébastien Bach. Reprenant les paroles du cantique de Marie « Mon âme exalte le Seigneur » au moment où l’annonce de la prochaine naissance du Sauveur lui est faite, le Magnificat BWV 243 est une des rares œuvres de Bach composée en latin et à cinq voix. Son introduction orchestrale, particulièrement, en fait sans doute l’une de ses œuvres les plus connues avec la Messe en Si et l’Oratorio de Noël. Cependant ses douze strophes, alternant des contrastes mélodiques et des moments d’exaltations avec des moments de grande intériorité, sont des monuments de virtuosité à la fois pour le chœur et pour l’orchestre. Gaby Muraglia, Cécile Lohmuller, Geneviève Kaemmerlen, Patrick Labiche et Paul Widmer seront les solistes de ce concert placé sous la direction de Bernard Brinkert.
La cantate BWV 110 « Unser Mund sei voll Lachens » reprenant les paroles du psaume 126 « notre bouche était pleine de rires », un psaume qui évoque la libération prochaine du peuple juif de la captivité de Babylone, les chrétiens y voyant l’annonce de la venue du Messie, entamera le concert qui comme toutes les manifestations du festival de l’avent se veut accessible au plus grand nombre, notamment les plus jeunes avec la gratuité accordée aux moins de 18 ans.

Y aller
Dimanche 23 décembre, 17h
Temple Saint-Étienne, place de la Réunion, Mulhouse
Billetterie (10 €, réduit 6 €, gratuit – de 18 ans) : librairie Bisey, Musique D’Orelli, Musique Galland, caisse du soir, temple chauffé.

Noëls des Choeurs mulhousiens

Heures Musicales


Samedi 22 décembre 2012
Deux choeurs pour la dernière Heure Musicale 2012 ! Avant que les Heures Musicales ne marquent une pause en janvier et février pour reprendre le samedi 9 mars, deux choeurs mulhousiens seront réunis sur la scène du temple Saint-Etienne. Le choeur de filles du collège Jean XXIII dirigé par Catherine Garvin et le choeur de garçons de Mulhouse dirigé par Jean-Michel Schmitt uniront leurs voix et fêter Noël avec de larges extraits de leur répertoire accompagnés au piano, des chants communs et bien sûr quelques Noëls incontournables.

N.B. De 16h à 17h : derniers chants participatifs 2012, au temple Saint-Etienne / entrée libre

Temple Saint-Etienne à 17h
entrée libre plateau

Les légendes et traditions de Noël en Alsace

 

Le Festival de l’avent propose une conférence contée, intitulée « Contes, légendes et traditions de Noël en Alsace »,
 par Carole Schwendener,
 vendredi 14 décembre 2012 à 18h45 au temple Saint-Étienne.

Noël, nuit de merveilles... La première des merveilles, c'est la naissance de ce petit enfant. Mais au cours de cette nuit magique, l'univers entier se met en mouvement, les animaux parlent, les pierres se lèvent, la terre s'ouvre et laisse apparaître de fabuleux trésors et Noël a toujours suscité des légendes et des contes, lumineux ou inquiétants...
Toutes ces traditions de Noël en Alsace, ces croyances que l'on oublie peu à peu ... la bûche de Noël, l'origine du sapin, et tout le cycle de Noël ou de l'Avent ; les fameux 12 jours appelés « la petite année », et cette croyance étrange qui interdisait aux Alsaciennes de filer la laine au temps de Noël seront à l’honneur lors de cette conférence contée où la conteuse sera accompagnée par l'épinette des Vosges ou bûche à musique. Elle utilisera aussi une foule de petits instruments originaux et rigolos. Pour adultes et enfants à partir de 10 ans.

Y aller
Vendredi 14 décembre 2012, 18h45-20h
Temple Saint-Étienne, place de la Réunion, Mulhouse
Entrée libre, plateau, pièce chauffée

Noëls alsaciens


Samedi 15 décembre
Noëls alsaciens

L'ensemble de musiques et danses traditionnelles d'Alsace, les Burgdeïfala d'Illfurth, se produit à l'Heure Musicale du Temple Saint-Etienne ce samedi 15 novembre à 17h. Huit musiciens (violons, violoncelle, contrebasse, flûtes traversières, guitare, accordéon diatonique) et 8 couples de danseurs présenteront un spectacle alternant pièces jouées et pièces dansées, dans une suite de Noëls d'alsace traditionnels.
Les Burgdeïfala d’Illfurth (les Burgs, pour faire simple) sont un groupe d’arts et traditions populaires d’Alsace, créé en 1973 à Illfurth, dont l’objectif principal est de présenter en spectacle les danses et les musiques de la région, du XVIème au XXIème siècle, puisées dans le répertoire traditionnel alsacien et dans sa propre inspiration.
Ils se produisent dans toute l’Alsace, ainsi que dans le reste de la France et dans de nombreux festivals à l’étranger.
Le groupe porte le costume de fête du Sundgau (le sud de l’Alsace) de la fin du XVIIIème siècle. Pas de grand nœud noir pour les femmes, si typique de la région : il ne vient pas du Sundgau ni de la même époque. Par contre, si vous êtes attentifs, vous constaterez un tout petit ruban noué sur le dessus des coiffes. Au fur et à mesure de l’évolution du costume, chacune des femmes, par coquetterie, voulait un plus gros nœud que sa copine, et ce nœud a grandi, grandi, grandi... Mais uniquement dans le nord de l’Alsace, à l’ouest de Strasbourg, région restée rurale jusque dans la fin du XIXème siècle.
Dès ses débuts, l’ensemble instrumental et chorégraphique s’est attaché à l’authenticité, tant au niveau des musiques que des danses et des costumes. En 1984, il obtient le Bretzel d’Or de l’Institut des Arts et Traditions Populaires d’Alsace pour l’authenticité et l’esthétique de ses représentations. Le CIOFF France a reconnu en 2009 la qualité du groupe en lui attribuant son label, lui permettant également d’être un ambassadeur des valeurs du CIOFF lors de ses déplacements à l’étranger.
Chaque année, Gaspard, Melchior et Balthasar, les trois Rois Mages se donnent rendez-vous dans les rues d’Illfurth le samedi avant l’Epiphanie. Maquillés et costumés, les hommes du groupe chantent devant chaque foyer une ritournelle souhaitant la bonne année, contre de la menue monnaie sonnante et trébuchante, le bénéfice de la quête étant reversé à une association caritative. Les Burgdeïfala ont repris cette tradition de leurs aînés, qui, enfants déjà, parcouraient les rues du village pour les mêmes raisons.

 
N.B. Les Heures Musicales du temps de l'Avent sont précédées des chants participatifs à 16h.

Temple Saint-Etienne
à 17h
entrée libre plateau


Le Messie de Haendel au festival de l’avent



Jean-Marie Curti, direction
  Composé en 1742, l’oratorio « Messiah » est sans aucun doute l’une des œuvres les plus connues du maître de la musique baroque que fut Georg Friedrich Haendel (1685-1759). À l’inverse de ses autres oratorio ou des Passions de Jean-Sébastien Bach, Le Messie n’est pas une suite narrative et chronologique mais une série de méditations spirituelles et musicales sur différents aspects de la vie, de l’œuvre et de la mort et résurrection du Christ. Trois parties se succèdent, l’attente et la venue du Messie, puis les souffrances et la mort du Christ, enfin la résurrection et l’accomplissement de la rédemption. Puisqu’il s’agit d’une évocation, et non pas d’un récit, la deuxième partie, consacrée aux souffrances et à la mort du Christ, ne raconte pas les événements mais commence directement par la contemplation bouleversée de l’homme de douleurs, le Christ flagellé et bafoué, dans un air qui est l’un des chefs-d’œuvre des oratorios de Haendel.

Aurélie Jonvaux, soprano
L’une des autres originalités de l’œuvre est d’avoir été dès l’origine conçue pour être jouée hors des églises, dans un cadre profane inhabituel à l’époque pour les œuvres du répertoire « sacré ». Le Messie s’est pourtant rapidement imposé, par sa profondeur et la réflexion qu’il offre sur le sens de la Nativité, comme un oratorio de Noël dans le monde entier.



Trois heures de bonheur 


 



Christophe Carré, contre ténor

Ample et ambitieux, le Messie est souvent donné sous la forme d’extraits. Le festival de l’avent au temple Saint-Étienne de Mulhouse en propose cette année la version intégrale et originale en anglais avec le Chœur des Trois frontières et les Musiciens d’Europe, placés sous la direction de Jean-Marie Curti. Aurelia Jonvaux, soprano ; Christophe Carré, contre ténor ; Fabrice Farina, ténor et Mathieu Heim, baryton prêteront l’éclat et la puissance de leurs voix à ce monument. D’une durée totale de trois heures, entracte compris, Le Messie est un évènement à ne pas rater. D’autant que la volonté d’offrir cette œuvre au plus grand nombre a conduit l’association Saint-Étienne Réunion, organisatrice du festival à proposer un tarif des plus abordables pour une œuvre d’une telle dimension, et notamment la gratuité pour les moins de 18 ans, une façon de permettre au jeune public de découvrir les grandes œuvres du répertoire.
 


Fabrice Farina, ténor



Mathieu Heim, baryton
 
 


Y aller

Dimanche 16 décembre, 17h

Temple Saint-Étienne, place de la Réunion, Mulhouse




Billetterie (15 € - 10 € - gratuit – de 18 ans) : librairie Bisey, Musique D’Orelli, Musique Galland, caisse du soir.
Temple chauffé.
Ouverture des portes à 16h15 pour les personnes munies de billets, 16h30 pour la vente.
 





Dans la Maison ou lorsque la copie est meilleure que l'original

Dans la Maison de François Ozon


« Esther: tu as toujours dit que tu étais fait pour le travail d'équipe.

Rapha père. - D'équipe oui, mais dans une équipe, il y a ceux qui passent le ballon et ceux qui mettent au panier. J'ai passé trop de matchs à mouiller ma chemise pour que ce soit toujours les autres qui marquent. En parlant avec Jeannot (le Chinois) des opportunités qu'il y a là-bas....
(…)
on envoie par mail les plans de la pièce à Jeannot, en précisant bien la date de livraison, et lui, il s'exécute. C'est comme avoir une usine sans ouvriers. Mieux même, on lui envoie une photo et eux, ils copient. Pas une copie exacte, ce serait illégal, juste avec des petites modifications. »

Juan Mayorga, Le Garçon du dernier rang, trad. De Dominique Poulange et Jorge Lavelli, Les Solitaires intempestifs, Besançon 2009, pp. 36-37

Ce passage de la pièce ayant inspiré François Ozon pour son dernier film Dans la Maison pose l'enjeu du film comme de la pièce. Le film a beaucoup été présenté comme une démonstration de manipulation dans laquelle l'on ne saurait plus qui manipule qui, entre Claude, l'élève qui s'immisce dans la famille de son ami « Rapha » et Germain, professeur de français désabusé. Pourtant, à bien y regarder, il s'agit plutôt que de manipulation d'une sorte de tentative de ressembler à quelque chose d'autre, à ce que l'on n'est pas, n'a pas pu être ou ne pourra pas être. Être une copie, d'un auteur, d'une famille de classe moyenne, d'une galeriste d'art mais «  Pas une copie exacte, ce serait illégal, juste avec des petites modifications ». Et tout le propos du film se situe dans ces petites modifications.


une veillée de l'Avent avec J.S. BACH


Mercredi 12 décembre, 20 h

l'orchestre de chambre baroque La Messinoise animera la soirée au temple Saint-Etienne


L’ensemble  La Messinoise  tire son nom d’une pièce de Jacques HOTTETERRE, musicien du roi Louis XIV et se situe dans le grand mouvement de redécouverte de la musique baroque qui a irrigué la vie musicale depuis une trentaine d’année. Son répertoire est constitué de musiques françaises, italiennes et allemandes du XVIIIe siècle, autour de Couperin, Philidor, Rameau, Telemann, Vivaldi, Carl Philip et J.Sebastien Bach. Il utilise les instruments en usage à cette époque : la flûte traversière en bois, à une clé, aux sonorités chaleureuses et moelleuses de Jean-François ALIZON, la viole de gambe de Chantal BAEUMLER et son dessus de viole aux timbres argentés, capables d’exprimer tous les sentiments, et le clavecin solide et subtil de Bruno SOUCAILLE.

Retrouver une musique délicate et raffinée, lui redonner les couleurs mouvantes et pleines de charme qu’elle avait à l’origine, lui redonner sa force dansante, ses élans expressifs, a été le but que se sont donné son fondateur, le flutiste Jean-François ALIZON. Depuis 1999, il s’est constitué en trio, autour du clavecin et de la viole de gambe, et s’est fait apprécier à de nombreuses reprises en Alsace, Lorraine, Suisse et Allemagne. Ses CD de musiques baroques italiennes et françaises sont appréciés des connaisseurs et passent souvent sur la radio classique strasbourgeoise. Il a donné de nombreux concerts en Alsace : « Strasbourg Capitale de Noël » aux heures baroques de Mulhouse, à la série « Arcanes » de Belfort, à la route des orgues de Moselle et à la saison de l’AMIA à Strasbourg, au Festival d’art sacré de Saverne. Il est intervenu récemment en Suisse, en Picardie, à St Germain en Laye, et a en préparation des concerts à Paris, en Suisse, en Lorraine et en Bourgogne.

Tarif unique : 6 €,
Billetterie : librairie Bisey, musique d'Orelli et musique Galland

Concert au profit de l'association "Autour des Williams"




Noël est une fête de la solidarité. C'est pourquoi Saint-Étienne Réunion propose un concert de solidarité
Free Integral Hang
Un spectacle proposé par Le croqueur de rêves
Serge Bilger avec DKdanse (Anton Riba de Palau), des jongleurs, du Didgeridoo, des projections de Frédéric Litzler, des clowns (Anne-Claire Bourdon, Dominique Otter et Marlyse Scheuer) et Marianne Tatar, peintre intuitive.
au profit de l’association « Autour des Williams », aide aux enfants atteints du Syndrome de Williams et Beuren
5 € au profit intégral de l’association
Billetterie librairie Bisey, musique D’Orelli et musique Galland

Gratte-moi la pulse à l'Heure Musicale


Samedi 8 décembre

Gratte-moi la pulse Chants du monde

Avec Gratte-moi la pulse, les Heures Musicales poursuivent leur cycle de musiques du monde, mettant les chants à l’honneur en ces temps de l’Avent Noël au temple Saint-Etienne de Mulhouse.

Gratte-moi la pulse est un spectacle pensé comme un carnaval de musiques glanées au fil des années, pièces de provenances et d’univers divers. Les musiciens-chanteurs jouent sur la complémentarité de leur bagage musical et s’aventurent sur des sentiers escarpés, parfois peu balisés. Des chemins, en tout cas souvent clairsemés de parfums exotiques qui fleurent bon le bonheur.

Des airs traditionnels de danse, de fêtes endiablées ou d’une émotion poétique rare peuvent se croiser le temps d’une soirée. Des chants en langues européennes ou plus lointaines, des berceuses tout en rondeur et volupté peuvent rendre le spectateur nostalgique d’une certaine enfance. Des pièces sur objets détournés de leur fonction initiale le titiller avec amusement. Comme cette création rythmique mettant en scène l’univers du cartable et de la trousse. Ou ces seize tuyaux d’eau dialoguant dans un langage tout en pointillisme…

Des voix de femmes peuvent soudain se mettre à chanter une berceuse à fleur de peau et se tenir en équilibre sur le fil du son. Douces funambules aux lèvres de lune…

Oui Gratte-moi la pulse peut prendre des accents de tendresse un peu folle. Mais une chose est sûre : ces musiciens, avec un plaisir et une complicité sans cesse renouvelés, aiment aller à la rencontre des musiques plurielles, des musiques vivantes hautes en couleurs.   

Gratte-moi la pulse est constitué d’artistes-musiciens ayant des parcours artistiques différents et relevant d’une certaine polyvalence : Pauline Menesclou (Contrebasse/chant), Elisabeth Breusch (violon/chant), Annabelle Paguet (Accordéon diatonique/violon/chant), Nathalie Tavernier (Accordéon chromatique/chant), Mireille Hoeffel (Bandonéon/chant), Jean-Christophe Terrier (Percussion/guitare/chant), Emmanuel Babbi (Guitare/chant).

N.B. Les Heures Musicales du temps de l'Avent sont précédées des chants participatifs à 16h.
Temple Saint-Etienne
à 17h
entrée libre plateau

"Sing Noël" au Festival de l'Avent avec Cotton Fields



Sonorités américaines et africaines pour le Festival de l'avent au temple Saint-Étienne de Mulhouse ce dimanche 9 décembre à 17h. L'ensemble vocal Cotton Fields nous entraînera dans le rythme des Noëls du blues, des spirituals et des musiques noires américaines.

Présent sur la scène musicale en Alsace depuis octobre 89, Cotton Fields réunit 16 chanteurs expérimentés. Sous la direction artistique de Pierre-Luc Pfrimmer, cet ensemble s’attache à la relecture innovante des musiques noires américaines et afro-américaines (spirituals, hymnes afro-américains, gospels, ….) pour partager avec le public l’émotion immédiate de ces musiques, de la prière à la jubilation, avec le souci permanent de la qualité musicale, de la présence scénique, d’une identité artistique forte.

"O Come All Ye Faithfull", "Go Tell It On The Mountain", "Babethandaza" ou encore " Let Everything That Hath Breath" sont autant d'intenses émotions nées dans les champs de coton où l'esprit de Noël se mêle avec l'espérance d'un monde de liberté pour tous. Chants de la sueur et de la peine mais aussi chants d'attente et de délivrance, venus des profondeurs de l'Afrique avec les immensités américaines. Un très grand moment d'émotions à vivre ce dimanche au temple Saint-Étienne.


Y aller
Temple Saint-Étienne, place de la Réunion, Mulhouse
Dimanche 9 décembre, 17h
billetterie (10€, réduit 6€, gratuit - de 18 ans) : librairie Bisey, musique D'Orelli et musique Galland, caisse du soir

La Follia au temple Saint-Étienne


Les concertos de Mozart pour violon au Festival de l'avent


 

Le Festival de l'avent au temple Saint-Étienne de Mulhouse fera la part belle à Mozart ce vendredi 7 décembre à 20h30 grâce à La Follia, orchestre de chambre d'Alsace dirigé par Hugues Borsarello, violon-solo.

Les concertos pour violon N°1, 2 et 5 font partie d'une série composée à Salzbourg alors que Mozart est âgé d'environ 19 ans. Malgré le fait qu'il s'agisse d'une commande du prince-archevêque, Mozart fait preuve d'une très grande originalité. Feignant de céder face aux règles des Grands Italiens, il marque ses distances et crée des motifs musicaux en trompe-l’œil. Mozart éclate les cadres et ne donne à entendre que de foisonnantes inventions mélodiques. Les hautbois et les cors apportent les éléments de décor, produisent charme et élévation, tandis que le violon solo, contrairement à l’usage, émerge simplement de l’ensemble sans avoir à faire preuve de virtuosité gratuite. Ce qui n’empêche pas quelques passages brillants, bourrés de double croches, pour mieux enflammer ces concertos… L'appel de l'ailleurs, une certaine impertinence, un refus des choses attendues se font sentir. Le vernis éclate, l'humour, la véhémence, la grâce et le rire refont surface. Tout respire à nouveau l'invention et la fantaisie, comme seul Mozart sait le faire.

Le « Spiritual » pour violon-solo et cordes de Jean-Jacques Werner, compositeur alsacien, est une œuvre subtile, emplie de variations. Construite sur des thèmes alternativement intériorisés puis plus affirmés, elle offre un équilibre né de la juxtaposition des couleurs et des ombres musicales. Une œuvre assurément à découvrir.

Y aller
Temple Saint-Étienne, place de la Réunion, Mulhouse
vendredi 7 décembre, 20h30
billetterie (15€, réduit 10€, gratuit - de 18 ans) : librairie Bisey, musique D'Orelli et musique Galland, caisse du soir